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mardi 16 juillet 2019

Hilde a participé à la finale de la Coupe du Monde Féminine

 Hilde est diplômée du master MDS de Caen. Talentueuse joueuse de foot, elle a vécu la Coupe du Monde féminine non pas sur le terrain mais en accompagnant la délégation hollandaise jusqu'en finale. 

Que deviens-tu depuis la fin de tes études? 
A la fin de mon master 2 en 2017, j’ai choisi d’effectuer mon stage de fin d'étude à Paris, au sein de l'agence 187COM. C'est une agence de communication spécialisée dans les relations presse, l’influence et le sport (équipementiers et événements) avec une orientation affirmée vers les sports outdoor, nous collaborions avec différentes marques telles que Strava, Hoka One One ou encore Columbia pour promouvoir ces dernières auprès des médias. J'ai ensuite travaillé 6 mois au sein de CMC trophées en tant que assistante commerciale et communication avant de rejoindre l'équipe nationale des Pays-Bas U20 en août pour les accompagner durant la coupe du monde féminines de football des moins de 20 ans en Bretagne. A l'issue de cette merveilleuse expérience, j'ai connu une période un peu plus creuse qui m'a permis de développer mes compétences en communication (création de logo, affiche, animations/promotions des réseaux sociaux etc.) et de travailler avec diverses associations pour les aider à se lancer. En février 2019, j’ai tenté une nouvelle aventure, j’ai rejoins Eurosport en tant que chargée de production des Bandes annonces pour les chaines E1 et E2 de la Benelux, il s’agit d’un contrat pigiste. Afin de combler parfois un manque de productivité, j’ai crée mon statut de micro-entrepreneuriat (auparavant auto-entrepreneuriat) qui me laisse la liberté de travailler à mon propre rythme et d’alterner les différentes missions. Lorsque je ne suis pas à Eurosport, vous pouvez me trouver entre autre au Stade de France en tant que guide ou sur la Coupe du monde féminine avec la sélection néerlandaise.

Tu as fait comment pour obtenir ce job avec la sélection des Pays-Bas ? 
En 2017, de nombreux postes étaient déjà à pourvoir au sein comité d’organisation local (LOC) pour la coupe du monde féminine U20 et « séniors » en 2019. A ce moment, j’avais postulé pour travailler au sein du département communication de l’événement. N’ayant pas eu de réponse favorable, j’ai été redirigée vers le poste de Team Liaison Officer auprès des équipes pendant la compétition. Pour être retenue, il fallait parler français, anglais et la langue de la délégation, j’ai passé les sélections et j’ai eu la chance d’être prise. D’origine néerlandaise, ma préférence s’est naturellement dirigée vers la sélection des Pays-Bas. Après une expérience réussie en 2018, j’ai souhaité renouveler l’aventure en 2019.

Tu avais quelles missions ? 
Chaque TLO accompagne une équipe tout au long du tournoi pour veiller à ce que les joueuses et la délégation passent la meilleure compétition possible, se préoccupant uniquement de la performance sportive. Nous sommes chargée de favoriser la transmission des informations entre l'organisation et la délégation pendant la durée de la compétition. Parmi les taches, nous nous occupons de la coordination des transports, de la gestion jours de matches (vérification des vestiaires, respect des horaires, demandes spécifiques, relations FIFA), des hôtels (menus, chambres, blanchisserie), des terrains d’entrainements (relations avec les responsables terrains, demandes pelouses) et bien sûr nous sommes en contact permanent avec le LOC pour toutes informations relatives à l'organisation générale du tournoi. Ce fut un séjour incroyable, j’ai vécu 36 jours incroyables avec le staff et les joueuses de l’équipe au cœur d’une coupe de monde et cela jusqu’en finale ... C’est un souvenir  merveilleux qui restera gravé à jamais !
Hilde est bien sur cette photo... 

Tes études dans le master MDS t'ont été utile ? 
Mes études m’ont servi pour élargir ma connaissance du secteur sportif. Grâce aux cours de marketing, communication, j’ai davantage réalisé l’enjeu majeur d’une coupe du monde pour un organisme mondial tel que FIFA ou LOC en terme d’objectifs commerciaux et promotionnels. Le master m’a surtout beaucoup apporté sur le plan personnel, ce sont deux années qui m’ont aidé à me développer et à m’insérer dans le milieu professionnel au fur et à mesures grâce aux différentes interventions et expériences qui étaient proposés aux étudiants.

Tu gardes quoi comme souvenir ?
Je garde un très bon souvenir de mes deux années à l’UFR STAPS de Caen et en particulier de l’année de master 2. Généralement les promotions sont de petites tailles avec une vingtaine d’étudiants. Pour ma part, je me suis très bien entendue avec mes camarades de classe et c’était un plaisir de partager cette dernière année avec eux. Je retiens qu’il faut en profiter pour travailler sur de nombreux projets en groupe en tout seul en s’appuyant sur les différents intervenants du master. Ce sont des personnes qui peuvent réellement vous soutenir et que vous serez peut-être susceptibles de recroiser dans votre vie professionnelle. C’est à ce moment précis, qu’une nouvelle aventure commence et il faut prendre ce temps comme un exercice pour se forger et engranger de l’expérience.

Et maintenant tu vas bosser sur quoi ?
Je vais continuer à travailler à Eurosport et j’espère pouvoir travailler à nouveau sur de grandes compétitions sportives internationales dans quelques mois car je veux revivre ce type d’événements de l’intérieur.

vendredi 16 juin 2017

ReporStage : Chloé en stage chez Evolution 2

Bonjour Chloé ! Tout d’abord, merci de prendre le temps pour répondre à cette interview. Peux-tu te présenter? 
Donc j’ai 22ans, j’ai grandi dans la région de Normandie et j’ai démarré directement après le Bac la licence STAPS à Caen. Au départ j’étais plutôt partie pour faire une passerelle STAPS-Kiné mais j’ai abandonné le projet au cours de ma licence. Je me suis spécialisée en management du sport dès la deuxième année et j’ai continué dans la logique des choses sur le master !
J’ai redoublé ma 1ère année de master car je ne savais pas encore vers où j’allais donc j’ai fait en sorte de valider les bons UE pour avoir le temps de travailler l’année suivante. Du coup de septembre à décembre, j’étais, en parallèle des cours, chargée de communication au Comité de la Manche de Handball, poste que j’ai quitté en décembre pour commencer mon stage.


Où fais-tu ton stage cette année ?
Cette année je suis partie en décembre, le lendemain des partiels pour aller m’installer à Chamonix Mont Blanc et faire mon stage chez Evolution 2 pour 4 mois (c’est ce qui était prévu au départ…).
Evolution 2 à la base c’est une école de ski/snowboard mais aussi beaucoup d’autres activités (héliski, randonnée, chien de traineau, parapente, VTT et j’en passe). Il y a une grosse partie tourisme d’affaires avec des séminaires d’entreprises, où on doit gérer un groupe qui peut aller de 6 à 500 personnes pour leur faire des activités en tout genre. À côté de ça, ils s’occupent également du circuit français de Freeride, qui permet de gérer les qualifications pour le Freeride World Tour (championnat du monde de freeride en ski et snowboard) dont ils organisent la première étape étant donné qu’elle se déroule sur Chamonix.
Des missions, j’en ai eu beaucoup à vrai dire, j’étais un peu sur tous les fronts ! J’ai commencé à travailler au Panda Club, qui est notre école de ski pour les tout petits où je faisais de l’animation et j’aidais les moniteurs qualifiés. Ensuite j’ai vraiment beaucoup travaillé sur les séminaires d’entreprises pendant la saison d’hiver, l’organisation en amont, la logistique et l’animation sur place. J’ai participé à l’organisation des courses Freeride sur Chamonix… J’ai même fait de la dégustation de fromage à raclette sur les pistes !
Et là, j’ai été prolongée jusqu’au plus tard possible donc fin juin – début juillet pour travailler sur un évènement organisé en parallèle d’Evolution 2 avec le Dauphiné Libéré et la mairie de Megève qui s’appelle Trail Run Expo Test où je gère les animations parallèles au salon et toute la communication sur les réseaux. Et comme la saison des séminaires se termine doucement sur Chamonix je travaille un peu avec l’équipe Evolution 2 de Vittel qui fait beaucoup de gros séminaires au Club Med.

Comment se déroule ton stage globalement ? Quels sont les projets en cours de la structure/association où tu es ? 
Je peux facilement dire que ça a été la meilleure expérience de ma vie professionnellement voire même humainement. J’ai toujours apprécié mes missions, même quand on faisait des journées de 8h à 00h sans pause et qu’il fallait retourner faire la même chose le lendemain, on a une équipe géniale avec une bonne ambiance et des patrons vraiment sympa, ce qui donne envie de bien travailler et ça donne toujours de bons résultats. Le fait d’avoir touché à tout m’a donné une bonne expérience dans de nombreux domaines, que ce soit l’organisation d’événements, la communication et même l’animation. Après, partir faire une saison d’hiver à la Montagne d’hiver ça marque toujours je pense… 


Tu apprends de nouvelles choses ? 
Bien sûr ! Déjà c’est toujours intéressant de changer d’environnement et je n’avais encore jamais travaillé dans le tourisme sportif mais maintenant je sais que c’est une branche qui me plaît beaucoup. Après, je pense que je suis beaucoup plus organisée qu’avant dans le travail, je fais plus attention aux détails, je suis plus à l’aise qu’avant pour aller démarcher des partenaires etc. Et j’ai aussi beaucoup progressé en anglais vu qu’on ne travaille quasiment qu’avec des étrangers et qu’à Chamonix, l’hiver il doit n’y avoir qu’un tiers de français !

Utilises-tu des éléments appris dans les cours dispensés en M1 MDS pendant ton stage ? Si oui, en quoi cela t’est utile ?
Je suis contente de ne pas avoir arrêté l’anglais au cours de ma formation et d’avoir eu du vocabulaire sportif pour les petits de notre école de ski et nos groupes de séminaires. Les cours d’informatique également et après même si je ne m’en suis pas rendue compte sur le coup, je pense que tout ce qu’on a pu voir en cours d’évènementiel sportif ou en communication m’aide toujours inconsciemment quand je travaille.

Comment se passe une journée type ?
Question très compliquée étant donné qu’aucune journée ne se ressemble ! Je suis vraiment autonome ici, je gère mes journées en fonction du travail que j’ai à faire donc je peux me faire des 10h-16h avec pause le midi comme des 8h-00h enchainé sur 3 jours, il n’y a pas de règles…

Découvres-tu de nouvelles personnes ? Cela te donne t-il l'occasion d'étendre ton réseau professionnel ?
Oui, je pense que c’est un des points les plus positifs de mon stage ici. Evolution 2 est bien implanté sur Chamonix mais il y en a de plus en plus dans les stations de ski, mais aussi sur la côte basque, dans le jura, à Vittel, Marseille et autres villes du sud, il y a des activités au Maroc et cela s’étend même jusqu’en Chine… Donc ça laisse déjà un bon nombre de possibilités pour changer de secteur.
Ensuite je travaille avec le Dauphiné Libéré en ce moment, ce qui n’est pas négligeable pour la suite de mes activités pro étant donné qu’ils ont un pôle évènementiel Montagne et au cours de la saison j’ai pu rencontrer un bon nombre de personnes intéressantes pour mon carnet d’adresse.

Pour finir, as-tu des perspectives d'embauche en vues grâce à ton stage ?
J’en ai un peu parlé avec mon directeur mais lui comme moi, on est d’accord pour dire qu’il faut d’abord que je termine mon master. Pour la suite des évènements, je pense que je continuerais à travailler avec eux si j’arrive à venir m’installer durablement dans la région, soit un autre stage pour l’année prochaine soit pour continuer sur les courses Freeride et l’évènement de trail voir quelques coups de main si nécessaire. Je verrais ça en temps et en heures !

jeudi 18 mai 2017

ReporStage : Pauline en stage au CDOS du Calvados

Bonjour Pauline ! Tout d’abord, merci de m’accorder du temps pour répondre à cette interview. Peux-tu te présenter? 
Pauline, 21 ans, originaire de Vendée. J’ai effectué un Bac STG option CGRH, après ce bac je me suis dirigée vers un DUT GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations), option Gestion des Moyennes Organisations à l’IUT de la Roche sur Yon. J’ai fait ce DUT afin d’apprendre à gérer une entreprise dans sa globalité. Ayant toujours voulu me diriger vers le sport, j’ai effectué dans cette logique ma L3 Management du Sport à l’UFR STAPS de Clermont-Ferrand. Puis, me voilà en Master 1 Management du Sport à Caen. Pendant cette année de M1, j’ai réalisé un service civique à l’USO Mondeville Basket. Concernant mon projet professionnel, grâce à mes différents bénévolats sur de grands événements tel que l’Eurobasket féminin en 2013 ou encore les championnats du monde de Rink Hockey en 2015, j’ai pris goût au secteur de l’événementiel et j’ai donc comme objectif de faire carrière dans cette voie avec une préférence pour la communication et le marketing.



Et où fais-tu ton stage cette année ?
J’ai réalisé mon stage au sein du CDOS 14 (Comité Départemental Olympique et Sportif du Calvados). Mes missions de stage consistaient à organiser un événement majeur de l’association qui est la Fête du Sport ainsi que le Challenge du Fair-play. En parallèle, je m’occupais de tout ce qui concernait la communication. Tout au long de mon stage, j’ai été encadrée par le chargé de développement de l’association, et en contact avec les différents élus du comité. L’événement « Fête du Sport », se déroulera les 17 et 18 juin prochains, au complexe sportif Pierre Rival de Colombelles. Cette manifestation est dédiée principalement aux jeunes qui souhaitent découvrir les activités physiques et sportives du territoire du Calvados. En effet, une trentaine de disciplines seront présentes afin de pouvoir s’initier et faire des démonstrations. 
Mes missions sont donc assez larges, cela va de la recherche de prestataires pour la manifestation, en passant par la logistique et la gestion des réseaux sociaux et de la stratégie de communication en général. 


Comment se déroule ton stage globalement ? 
Cela se passe super bien, il y a une très bonne ambiance, un très bon climat de travail, on n’a pas le temps de s’ennuyer. J’ai été très bien accueillie que ce soit par mon tuteur de stage ou par les élus du comité. D’un jour à l’autre, je ne fais jamais les mêmes choses, c’est un stage avec beaucoup de polyvalence. Je suis en contact permanent avec les comités sportifs du Calvados concernant l’événement que j’organise. Ce que j’apprécie le plus dans ce stage, c’est l’autonomie que l’on me donne, ainsi je peux prendre toutes les initiatives que je souhaite, ils me font confiance.



Apprends-tu de nouvelles choses ? 
Oui, on apprend toujours de nouvelles choses. Je n’ai jamais eu réellement d’expérience en terme d’organisation globale d’un événement, il est donc intéressant de savoir tout le travail qu’engage l’organisation d’un événement. Le plus difficile dans la réalisation de ce stage a été mon manque de connaissance de la région et du département en lui-même. N’étant pas d’ici, il a été dur pour moi d’établir la stratégie de communication et notamment le plan de communication pour tout ce qui concernait la diffusion des informations. 


Comment se passe une journée type ?
Dans l’événementiel, il n’y a pas réellement de journée type, chaque tâche quotidienne était différente, ce qui m’a beaucoup plu. Il faut savoir s’organiser, établir un rétro planning afin de ne rien oublier. Il faut savoir identifier les priorités jour par jour et prévoir les urgences, les demandes, les imprévus etc.


Découvres-tu de nouvelles personnes ? Cela te donne t-il l'occasion d'étendre ton réseau professionnel ?
En effet, ce stage me permet de faire des rencontres professionnelles. Etant en charge de l’organisation de la Fête du Sport, je suis en relation avec tous les comités sportifs du Calvados. Mon tuteur de stage fait en sorte également de m’emmener à tous ses rendez-vous pour que j’apprenne à connaître du monde dans ce secteur sur le territoire de la Normandie.


Pour finir, as-tu des perspectives d'embauche en vues grâce à ton stage ?
Etant actuellement en M1, je souhaite poursuivre en M2, afin d’obtenir mon Bac +5 comme souhaité. Cependant, si une bonne opportunité d’emploi s’offre à moi, je ne la laisserai pas passer. »

Merci Pauline d’avoir répondu à ces questions. Bonne continuation pour la suite ! 

samedi 13 mai 2017

ReporStage : Thomas en stage au Stade Nautique de Caen




Peux-tu te présenter ? 

Bonjour, je m'appelle Thomas Bourdais, j'ai 22 ans et je suis actuellement étudiant en Master 1 Management du Sport à l'UFR STAPS de Caen. Après mon baccalauréat scientifique, je souhaitais faire du design automobile et je suis allé à l'IUT d'Alençon en DUT Génie Mécanique mais je me suis rendu compte que ce n'était vraiment pas pour moi. L'année suivante, j'ai intégré le cursus STAPS au Mans et je suis ensuite venu à Caen en L2 pour pouvoir postuler à un départ à l'étranger en L3, avec déjà en vue le Master. La licence Management du Sport en poche et après donc une année complète à parler et travailler en anglais en Norvège via le programme Erasmus, j'ai intégré le Master Management du Sport de Caen.
Passionné de sport, je souhaiterai travailler dans le secteur de la communication et du marketing sportif. J'affectionne particulièrement le digital et les multiples possibilités qui nous sont offertes dans le domaine du sport.


Où fais-tu ton stage ? 
Dans le cadre de cette année de Master 1, j'effectue un stage de 2 mois au Stade Nautique Eugène Maës, à Caen. C'est un grand complexe aquatique de 5 bassins, dont un bassin olympique extérieur de 50m homologué, une fosse à plongeon ou encore des tribunes de plus de 400 places. 400 000 baigneurs sont attendus en 2017 et 7 clubs de sports (natation, plongée, triathlon) fréquentent régulièrement ce complexe. Construit en 1966, le Stade Nautique vient d'être entièrement rénové et modernisé après 5 ans de travaux et près de 30 millions d'euros ont été investis 
C'est un équipement sous l'égide de la communauté d'agglomération Caen la mer, je suis donc sous l’autorité de Caen la mer et de son service des sports.
Au niveau de mes missions, je suis chargé de développer la communication du complexe. J’ai effectué un état des lieux de lieux quand je suis arrivé et j'ai proposé mes idées. Très peu axé sur le digital, le complexe avait besoin de travailler en ce sens. Toutefois, étant donné que c’est un « équipement Caen la mer », il faut tenir compte des contraintes et des limites qui nous sont fixées ainsi que des moyens humains restreints... La communauté d’agglomération et ses élus veulent avoir un droit de regard sur toute communication d’un équipement Caen la mer. De nombreuses choses ne sont pas possibles et envisageables comme dans un équipement privé... Notamment en 2 mois. 
Ainsi, dans les limites de ce qui est possible et après étudié la communication de l'équipement et remis des rapports, je travaille en grande autonomie au développement d’une newsletter : j’ai étudié sa mise en place, je l’ai budgétisé, testé une vingtaine de fournisseurs, crée des simulations de newsletter et présenté ce projet au directeur des sports, puis à la direction de la communication de Caen la mer. J'ai également effectué un benchmark auprès du maximum de piscines françaises concernant leur utilisation des newsletters.


Comment cela se déroule ce stage? 
Cela se passe très bien, les responsables et collègues sont très sympathiques, à l’écoute (même d'un étudiant comme moi) et me soutiennent. Je travaille en totale autonomie depuis le début ; j'écoute et enregistre chaque information qui pourra peut-être un jour m’être utile dans ma vie professionnelle.


Qu’apprends-tu de nouveau ?
J’ai surtout pris la mesure des différents processus de validation hiérarchiques et politiques qu’il peut exister dans un équipement public tel que le Stade Nautique. Il est très politisé, regardé par les élus de l’agglomération et donc chaque action de communication doit être validée en amont par la direction de la communication de Caen la mer. Un mois avant de commencer mon stage, j’ai rencontré pour mon projet tutoré le responsable de la communication digitale de Decathlon qui me disait qu’il était très libre, tentait tout seul de nouveaux projets, etc. Ici, on peut voir qu’on est dans le service public, c’est totalement différent... Il faut savoir obtenir l’aval de chaque échelon, au niveau de l’équipement puis ensuite plus haut dans la hiérarchie. Ce n’est pas négatif et cela permet de confronter les idées, de développer ses capacités de négociation et de persuasion, de se « battre » pour son projet mais cela peut parfois être lourd et très long... Autrement, j’ai développé mes compétences numériques, en étudiant la mise en place intégrale d'une newsletter ainsi que mes capacités de persuasion/négociation et de présentation d'un projet.


Peux-tu mettre en œuvre des outils vus en cours ?
Oui bien sûr, notamment sur la méthodologie de travail. Lors des réunions par exemple, les mises en situation d'oral que l'on a pu avoir servent beaucoup. Cela peut paraître simple mais, lorsqu'on présente une idée, un projet et un outil de communication totalement nouveau à des personnes très peu au fait du sujet, il faut savoir organiser sa prise de parole, être pédagogue, écouter les remarques, répondre aux interrogations et être convaincant. Mon expérience dans le commerce (à fond la forme!) m'a aussi aidé à persuader mes interlocuteurs du bien-fondé du projet, à le "vendre" et à le promouvoir.
Par ailleurs, effectuer un benchmark, réaliser un dossier de reporting ainsi qu'une présentation de type Powerpoint de qualité sont autant de choses que j'avais déjà expérimenté en cours et qui m'ont servi ici. 


Comment se passe une journée type ?
Je n’ai pas vraiment de journée type. Je dispose d'une grande autonomie, j'organise ainsi mon travail comme je le souhaite.


Le stage te donne-t-il l'occasion d'étendre ton réseau pro ?
Oui bien évidemment. Bien sûr, je l’ai étendu au niveau du complexe même mais également au niveau de la ville de Caen et de l’agglomération de Caen la mer. Je rencontre et travaille régulièrement avec le directeur des sports de Caen la mer, la direction de la communication ou encore d’autres équipements de la communauté d’agglomérations. Suite à ma candidature spontanée, j’ai eu la chance d’être recommandé pour ce stage par l’adjoint au maire en charge des sports, Aristide Olivier, suite au projet que j’ai mené sur l’Open de Tennis de Caen 2016 (avec d’autres camarades du Master, nous étions les Community Manager du tournoi durant 3 mois). Le réseau a joué un rôle dans l’obtention de ce stage donc j’y accorde une attention particulièrement lors de mes périodes de professionnalisation et emplois étudiant par exemple.


Des perspectives d'embauche ?
À court terme, je ne pense pas. Actuellement, la communication n’est ni la priorité de la direction des sports, ni celle de Caen la mer. Mais ce stage de 2 mois seulement n’avait pas véritablement vocation à trouver un emploi directement derrière. Je compte bien finir ce Master Management du Sport en entier et effectuer un stage plus long l'an prochain qui, là, aura davantage vocation à trouver un emploi. Toutefois, si à l’avenir des besoins se font sentir au sein du complexe, de la ville de Caen ou de Caen la mer, peut-être que ma candidature sera considérée plus attentivement... 


mercredi 26 avril 2017

ReporStage : Sophie chez Hapik

Cette année encore nous vous proposons de découvrir un(e) étudiant(e) sur son lieu de stage. Sophie a réalisé son année de M2 en Angleterre. Elle est revenue en France pour effectuer un stage chez Hapik (contraction de Happy et Pic), un centre d'escalade ludique. 


Sophie, peux-tu te présenter

Sophie, 24 ans, A.K.A l'anglaise. J'ai effectué un Bac L et ensuite je suis allée à l'Université de Rennes pour intégrer une licence en langues étrangères appliquées. Après quelques années, le sport me manquait et je voulais me diriger vers ce milieu, c'est pourquoi j'ai poursuivi mes études en STAPS à l'Université de Caen. Là, me voilà en Master2 en management du sport. Pour mon projet pro, je m'intéresse énormément à la communication et le marketing. Mon rêve, c'est de pouvoir me diriger plus tard vers le milieu de la gymnastique puisque c'est un sport que j'apprécie énormément. Pour ma dernière année, j'ai eu beaucoup de chance puisque j'ai effectué une grande partie de mon année en Angleterre et je suis rentrée pour commencer mon stage. 

Tu le fais où?

Cette année je suis en stage chez Hapik, un centre d'escalade ludique super cool pour les grands comme les petits. J'y suis pour 5 mois en tant que Business Developer. Mon lieu de stage se trouve à l'intérieur du Décathlon Mondeville. Mes missions sont de développer le portefeuille client, promouvoir le centre auprès des cibles déterminées et de participer à la vie du centre.

Ca se passe bien? 

Ca se passe super bien, c'est une ambiance très décontractée et j'ai été très bien accueillie. Tous les jours je mets en pratique mes connaissances que j'ai accumulées au cours de mes années d'études. Mon stage en tant que community manager en M1 m'a permis de développer des astuces pour bien entamer mon travail ici. La chose que j'apprécie le plus dans ce stage c'est que je travaille toute seule et je suis très autonome. On me confie sans problème des tâches et je fais partie de l'équipe. J'effectue énormément de travail en tant que business developer mais je suis également sur le terrain ce qui me permets d'avoir un contact direct avec les clients. 

C'est pas trop dur l'escalade ?

Je conseille à tout le monde de venir essayer, c'est quelque chose à faire au moins une fois. Personnellement, je ne suis pas très fan de l'escalade mais là c'est beaucoup plus amusant et abordable pour les amateurs. C'est aussi très physique et ça permet de développer la confiance en soi. Ca fait toujours plaisir de voir les enfants se surpasser!


jeudi 6 février 2014

Entretien avec Elie Vignac, diplômé de la promo 2011-2012

Elie, tu es diplômé de la promo 2011-2012, que deviens tu? 
Je réalise actuellement une thèse de doctorat en STAPS à la direction du service des sports de la communauté d’agglomération Caen la mer. Inscrit à l’université Claude Bernard – Lyon 1, je suis membre du Centre de Recherche et d’Innovation sur le Sport (CRIS EA – 647). Mes travaux de recherche portent sur la gestion du risque de noyade en piscine publique. 

Quelles missions assures-tu alors à Caen la Mer ? 
Les 4 piscines publiques de la communauté d’agglomération Caen la mer, dont les fréquentations cumulées en 2012 avoisinent les 700.000 entrées, constituent mon terrain d’étude. Si l’activité de recherche occupe la plus grande partie de mon temps (la première année étant consacrée à l’élaboration de la revue de littérature, du cadre théorique et de la problématique), quelques missions opérationnelles peuvent m’être confiées. Diverses et variées, ces missions ne sont pas forcément en lien direct avec ma thématique de recherche, le but étant de donner un caractère professionnalisant à la formation doctorale. Puisque la thèse exige une compréhension en profondeur du contexte de fonctionnement des piscines communautaires, je participe de manière active à la vie du service. 

Tu as une activité numérique, de quoi se compose t-elle? 
Mon activité numérique est exclusivement professionnelle (au sens que je ne communique pas d’informations qui sortent de cette sphère). J’essaie de communiquer, autant que faire se peut, sur mon activité de recherche. J’utilise principalement Twitter (@heuvais), ou j’y tweete un contenu qui provient – en grande majorité – des flux RSS et des actualités autour du monde des loisirs aquatiques. J’ai également crée un blog, qui constitue un espace intéressant, permettant d’exposer plus amplement ce que je fais mais aussi de présenter les acteurs de cette recherche partenariale sur contrat.

Le blog d'Elie : noyades-piscines-publiques

Tu semblais réfractaire à ces outils, quels bénéfices en as-tu retiré? 
« Réfractaire » est un euphémisme ! Cette activité relevait, à mon sens, plutôt de la futilité. J’ai compris assez tardivement l’intérêt que pouvait présenter une stratégie numérique. De mon point de vue, elle permet d’une part, de contrôler sa présence sur internet - et incidemment sa cyber-réputation - et d’autre part, d’identifier et de rejoindre des réseaux professionnels qu’il ne faut en aucun cas négliger. A ce propos, dans le domaine que je convoite, on observe une mise en réseau récente des acteurs qu’il convient, dans une logique proactive, de « surveiller ». C’est à mon avis en partie grâce à cette activité numérique que j’ai pu saisir un créneau intéressant pour ma thèse. 
Si je suis actuellement favorable à une activité numérique professionnelle, je m’interdit toutefois d’y passer trop de temps. A titre d’exemple, dans le cadre de ma veille sectorielle, je passe environ 15 à 20 minutes par jour à lire mes flux RSS et à m’informer des actualités via d’autres vecteurs, et environ 4 heures par mois à la rédaction de billets sur mon blog (je m’impose une à deux publications par mois).

Quels souvenirs gardes-tu de tes années en master ? 
Globalement, je garde un très bon souvenir de mes années passées à l’UFR STAPS de Caen. Je me souviens principalement de la bienveillance et de la disponibilité des enseignants à l’égard des étudiants, d’une certaine ouverture d’esprit : un climat propice à la réussite. 

Des conseils à donner aux M1 et M2? 
Avant d’entrer à l’université, j’ai fait une brève incursion (3ans) dans le monde du travail. C’est seulement aujourd’hui, avec un peu de recul, que je considère cela comme une chance. Façonné par le monde du travail, c’est en fait mon projet professionnel qui m’a poussé à m’inscrire en STAPS. Sans cette incursion, je ne suis pas certain que mon intérêt pour les études supérieures aurait été suscité. 
Concrètement, je pense qu’il faut venir en STAPS (et plus largement, à l’université) avec un projet professionnel solide, et développer très tôt un réseau et des connaissances dans le domaine que l’on convoite. Il faut, à mon sens, un « fil conducteur » pour éviter les écueils relatifs à des parcours trop sinueux. 
Je pense aussi que le stage (et le rapport) doit être appréhendé comme un véritable « tremplin », dont l’approche doit être habillement négociée. Lors du stage, s’offre à l’étudiant une opportunité unique de faire valoir une expertise, d’apporter une valeur ajoutée à l’institution d’accueil.


Elie a déjà été interviewé sur ce blog, c'était en 2011 lorsqu'il était étudiant du M1 : à relire

Le compte twitter d'Elie : 

mardi 18 juin 2013

Entretien avec François Desmonts, diplômé de la promo 2011-2012


François, tu es diplômé de la promo 2011-2012, peux tu revenir pour nous sur ton parcours?
Après l'obtention de mon Bac Scientifique, mon objectif était d'effectuer la licence MDS puis d'intégrer une école de journalisme. La licence MDS aurait alors été une valeur ajoutée afin de me spécialiser dans le journalisme sportif. Mon projet a évolué au fur et à mesure que je découvrais l'événementiel sportif à travers les différents cours et interlocuteurs rencontrés lors de ces 3 premières années à Caen. A la fin de la Licence MDS, j'ai donc décidé de poursuivre l'aventure caennaise en effectuant le Master MDS de Caen. Master généraliste, la diversité des enseignements me convenaient parfaitement.

Tu as réalisé ton stage dans une agence au Mans. Sur quoi as tu travaillé?
 J'ai réalisé mon stage en tant qu'assistant chef de projet chez Philippides Événements, une agence qui prend en charge l'ensemble des paramètres liés à l’organisation de deux événements:
  • Les 24 Heures du Mans Rollers au mois de Juin: événement n°1 en Europe dans le monde du roller créé en 2001 et qui rassemble aujourd'hui près de 16 000 participants (une vingtaine de nationalités représentées) sur le Circuit Bugatti.
  • Les Foulées du Bugatti au mois d'Octobre : festival de courses pour tous: semi-marathon, marathon relais à 3, 5km féminin. L'événement rassemble aujourd'hui 13 000 coureurs.

Durant les 24 Heures Rollers, les missions confiées s'apparentaient plus à des missions de soutien auprès de mes collègues. Dans un premier temps avec pour objectif d'emmagasiner un maximum d'informations et de nouveaux savoir-faire pour dans un second temps, être capable d'être autonome sur diverses missions lors Foulées du Bugatti (direction de course, village exposants, logistique...).

Florent (au centre) avec ses collaborateurs
Tu as même été embauché dans la foulée et en CDI ! tu t'y attendais?
Le fonctionnement de l'agence faisait qu'au début, aucune embauche n'était envisageable. M'étant beaucoup investi dans ce stage, j'espérai tout de même finir sur une bonne surprise... Et puis il y a eu un facteur important durant le stage: après un travail de démarchage auprès de collectivités, le Conseil Général de la Manche s'est montré très enthousiaste sur un format épousant celui de nos "Demoiselles du Bugatti". Après plusieurs rencontres avec eux, ils nous ont mandaté pour organiser la première édition des "Demoiselles de la Manche", qui suit le modèle de La Rochambelle que vous connaissez mieux à Caen. Ce nouvel événement a permis de faire définitivement basculer la balance en ma faveur, et on m'a proposé de rester à l'issue de mon stage en CDI.

Les foulées du Bugatti
Tu vis à maintenant au Mans, tout s'y passe bien?
Je viens tout juste d'y emménager. Je ne connais pas spécialement encore la ville, mais ça va se faire petit à petit. Et puis, étant originaire d'Alençon, Le Mans ne peut que me plaire.

Quels souvenirs gardes tu de ton année en M2? Es tu toujours en contact avec des camarades de ta promo?
D'une manière générale, ce sont les conférences ou les différents conférenciers venus à notre rencontre afin de partager avec nous leurs diverses expériences. Bien évidemment, l'organisation de la conférence de Philippe Augier (notre projet tutoré) restera un grand souvenir. J'ai gardé contact avec mes amis et nous essayons de nous voir dès que je me rapproche de Caen ( #FF @Heuvais, @M7Flo, @H_Geoffrey, @CahanAnneSophie, Jade, Claire, PNB).

Maintenant que tu es un ancien, un conseil à donner aux nouveaux?
Choisissez bien votre stage qui peut vraiment être déterminant pour votre vie future. Personnellement, je n'avais postulé qu'à une seule autre offre avant de postuler chez Philippidès Événements. Je ne voulais pas me précipiter, et choisir un stage avec des missions intéressantes, qui me correspondraient. Il est vrai que la chance fait partie du jeu, mais elle ne s'attend pas, elle se provoque.



Les 24h00 du Mans Rollers


vendredi 17 mai 2013

Entretien avec Antoine Pézeril, diplômé de la promo 2010-2011

Antoine, quel est ton parcours? 
Avant d'arriver à Caen pour le master 1 en 2009, j'ai passé ma licence management du Sport au Mans. Quand j'ai débuté en STAPS mon idée première était de devenir professeur de Sport. Avec les différents cours dispensés et les rencontres avec des professionnels du secteur j'ai compris rapidement que je voulais me diriger vers le management avec objectif d'intégrer le département communication d'un club professionnel.

Tu as réalisé ton stage aux courriers de l'Ouest, qu'y faisais tu? 

J'ai travaillé pour le service promotion/communication du journal et du groupe auquel il appartient (groupe SIPA Ouest-France). Mes missions s'articulaient autour de deux thèmes : la communication/promotion du journal à travers des événements partenaires (sportifs en grande partie mais aussi culturels et de loisirs) et la création/gestion/suivi de projets événementiels pour asseoir la notoriété et développer l'image de marque du journal sur son territoire. De grands événements sont organisés comme le cross du courrier de l'Ouest, la fête de la musique, les trophées des sportifs, les rencontres entre personnalités et lecteurs etc... ce stage de M2 a duré 6 mois. J'ai rencontré beaucoup de professionnels de la communication et de l'événementiel mais aussi de multiples bénévoles d'associations et d'organisateurs d'événements.


Antoine en oral de marketing avec Jérémy Landais

Et tu as mis cela à profit? 

Avec les relations nouées lors de ce stage (et la chance aussi d'être au bon endroit au bon moment) j'ai enchaîné avec un premier CDD dans le même journal pour l'organisation d'un des plus grand Cross de France (6000 participants sur une journée). Ensuite une place s'est libérée au sein de Presse Océan à Nantes pour organiser une soirée événement autour du sport. Cette expérience s'est prolongée quelques mois dans le service promotion du journal pour remplacer le responsable le temps de lui trouver un remplaçant (il parait que je n'avais pas assez d'expérience pour le poste, mais ma présence était bien appréciée...). Ces différents contrats m'ont permis d'explorer plusieurs "métiers" en peu de temps ce qui fut très enrichissant! Cette polyvalence a été un grand atout dans la recherche d'un emploi car deux mois après la fin de mon contrat j'ai retrouvé un poste.

Tu travailles maintenant comme responsable d'un grand club omnisports. Comment es-tu arrivé là? 

Je persiste à dire que je suis un chanceux car j'ai trouvé un CDI très rapidement mais j'ai surtout trouvé un travail qui me correspond tout à fait. De plus ce genre de poste est assez rare. Depuis août 2012, je suis Responsable Administratif des Jeunesses Sportives de Coulaines, grand club Omnisports près du Mans. Il compte plus de 3600 adhérents pour 28 sections, emploie 35 personnes pour un budget annuel avoisinant le million d'euros. Pour information, Coulaines est la 2ème ville la plus sportive des Pays de la Loire en 2010 (-10 000 habitants). Un peu de promotion ça ne fait pas de mal... :)

En quoi les cours du master t'aident-ils au quotidien? 

Le mot clé est la polyvalence. Tous les cours dispensés à Caen m'ont permis d'avoir un bagage de connaissances dans beaucoup de domaines du Management. Et je peux vous assurer que je les mets en oeuvre tous les jours. De plus, les conférences professionnelles apportent le vrai regard expert du terrain.

Antoine dans ses fonctions. Source
Quels souvenirs gardes tu de ton année en M2? Es tu toujours en contact avec des camarades de ta promo? 

Honnêtement, j'aurai souhaité que cette année dure plus longtemps. D'une part parce que la plupart des cours étaient intéressants et que les profs sont bons et à l'écoute. D'autre part parce que nous étions un bon groupe, on s'entendait tous très bien. L'ambiance était excellente et je me suis fais beaucoup d'amis .Je suis toujours en contacts avec les MDStyle comme on se nomme. Je suis surtout en contact avec Jérémy Landais (solidarité sarthoise oblige)!

Et Maintenant que tu es un ancien, un conseil à donner aux nouveaux? 

N'hésitez pas à vous investir dans des associations, dans des événements même bénévolement et de vous informer continuellement du secteur sportif qui bouge sans cesse. ça ne sera qu'un plus pour votre cursus pro. Les maître mots sont : pro actif et réseau. Ça peut paraître rébarbatif mais se construire un réseau est primordial et vous permettra de réaliser vos objectifs plus rapidement! et oui aujourd'hui ça marche comme ça.


Pour situer Coulaines, Agrandir le plan 

lundi 29 avril 2013

Entretien avec Jérémy Mondher, diplômé de la promo 2011-2012


Jérémy, tu es diplômé de la promo 2011/2012 du Master MDS, qu'es-tu devenu depuis? 
Je vis à Londres, et je travaille pour Millwall Football Club. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est l’un des clubs Londoniens, plus précisément au Sud Est de Londres. J’ai été embauché au mois de Décembre à la suite de mon stage de Master 2 réalisé là-bas. Je travaille au sein de l’équipe Marketing de Millwall, et notre rôle est de maximiser les revenus de la billetterie, de catering, des ventes de Merchandising et du sponsoring. A titre personnel, je travaille en étroite collaboration avec notre designer afin d’assurer que notre image de marque est consistante sur l’ensemble de nos supports (Stadium Branding, Merchandising, contrôle de l’utilisation des éléments de la marque Millwall par les sponsors par exemple…). En parallèle, je réalise certaines publicités, principalement numériques (newsletter, sites internet). 

Jérémy avec Giovanni Trapattoni dans un salon VIP de Millwall

Comment as-tu fait pour faire aboutir ce projet pro? 
Après avoir passé un DUT Techniques de Commercialisation, je souhaitais appliquer ma formation au sport professionnel. J’ai donc rejoint l’UFR STAPS avec cette idée en tête. J’ai ensuite pensé que la maitrise de l’anglais serait un avantage important pour atteindre mes objectifs professionnels. Je suis donc parti à Cheltenham en Angleterre, l’année de mon master 1 MDS dans le cadre du programme Erasmus. Là-bas, j’ai réalisé un mémoire de recherche pour mieux comprendre les différences entre le football professionnel Français et Anglais. Ainsi, l’existence de 4 ligues professionnelles outre-manche et le niveau de professionnalisation leurs clubs m’ont paru attractifs, et adaptés à mon projet professionnel. Au retour en France, je me suis entièrement consacré à la recherche d’un stage en Angleterre. La tâche n’a pas été facile mais j’ai finalement obtenu quelques entretiens et convaincu mes futurs responsables à Millwall. 

Qu'est ce qui a convaincu le club anglais d'embaucher un frenchie? 
C’est une question que l’on me pose souvent, à l’époque je ne connaissais pas un seul joueur de l’effectif, et seulement quelques équipes du championnat. Je ne pense que la raison principale a été l’ouverture d’esprit du responsable Marketing à Millwall au moment de mon embauche en stage, Ray James. 

Un "splash panel" pour le site de la billetterie, www.millwalltickets.com

Que retiens-tu de ton année de M2? Quels cours et expériences t'ont marqué ou aidé à finaliser ton projet pro? 
L’année du Master 2 a été très intense, le rythme est important avec les conférences, les cours, la recherche du stage. Pour moi, l’expertise marketing digital apporte une réelle plus-value à la formation. De plus, j’ai pu commencer à travailler en groupe à la promotion du diplôme en ligne. Pour ma part, je me suis concentré sur l’animation de ce blog. Outre la conférence de Stephane Dor à Paris, ce travail m’a permis d’appréhender les notions d’identité d’une marque et de respect d’une chartre graphique. 

L'une des bannière du stade Wembley sur laquelle
Jérémy a travaillé avec les designers de la FA
Le club vient de disputer une demi-finale de FA Cup à Wembley, raconte nous cela 
Malheureusement l’aventure s’est arrêtée en demi-finale. Mais au-delà de l’évènement, les semaines précédentes sont très stimulantes. En effet, j’ai pu travailler avec les designers de la FA afin de les aider à réaliser le branding du stade pour l’événement. Dans le même temps, la promotion de l’événement devait satisfaire les exigences de la FA et du sponsor principal de la compétition. Enfin, pour le club, la demi-finale a aussi été une opportunité pour stimuler les ventes de merchandising et de billet pour le championnat. 

Maintenant que tu es un alumnus #MDStudent #Staps #Caen, quels conseils donnerais tu aux nouveaux MDStudents? 
Cela va surement faire sourire Monsieur Durand, mais il est important de faire preuve d’initiatives (« être proactif »), en ayant en tête des objectifs à long terme. Il est bon d’être disponible auprès des autres MDStudents et d’essayer de s’impliquer dans des projets au plus près de son projet professionnel. Si vous aimez l’évènementiel, devenez bénévole sur les grands événements, si vous aimez le sport pro, investissez-vous dans votre club sportif ou au SUAPS. Toutes ces expériences permettre d’acquérir de l’expérience et de se constituer un réseau. Les conférences MDS sont aussi très précieuses dans ces deux optiques.




Suivez Jérémy sur twitter : @jmondher

jeudi 25 avril 2013

Ca parle du M2 MDS sur "Sport Business et moi"

Sport Business et Moi est un jeune site dédié à l'actualité du marketing et aux activation digitales animé par Amandin Quella-Guyot (@Mandandin). Aujourd'hui, le site propose un entretien croisé entre Adrian Mathan, étudiant M2 de la promo 2012-2013, et Boris Helleu, responsable du M2. On y parle du classement SMBG et des qualités du Master.


Extrait :
"Le cours sur les stratégies digitales des structures sportives est très intéressant. Les conférences Parisiennes ont été très enrichissantes dans les sens ou l’on a pu rencontrer les acteurs majeurs de l’organisation du sport en France. Et enfin dans le cadre de projets tutorés, nous avons eu la possibilité de mener une réflexion commerciale et marketing pour le club de football d’Epinal qui a réalisé un superbe parcours en Coupe de France. Répondre à une commande d’un professionnel et rendre une expertise prépare vraiment bien au monde du travail." Adrien

Le reste est à lire ici : 
Présentation du M2 MDS de Caen, 10ème au classement SMBG des meilleurs Masters Management du Sport