mercredi 29 mai 2019

ReporStage : Antoine en stage à Direct Vélo




Peux-tu te présenter ?

Je m'appelle Antoine Pouillard. Je viens du Jura, près de la Suisse. J'ai suivi un parcours scolaire assez atypique avec l’obtention d'un Bac Scientifique, puis d'une licence d'Histoire. Rapidement, je me suis aperçu que l'Histoire ne me passionnais pas assez pour en faire mon métier. J'ai donc décidé de totalement me réorienter dans l'optique de pouvoir vivre de cette passion. J'ai donc fait mes valises pour débuter le Master Management du Sport de Caen. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le dépaysement a été complet.


Où effectues-tu actuellement ton stage ?

J'effectue mon stage à DirectVelo, une structure au sein de laquelle je suis bénévole depuis près de trois ans. Cette association gravite autour d'un site internet. En terme de pages vues, le site internet DirectVelo est le premier site internet de cyclisme francophone. Son principe consiste notamment à proposer des directs écrits de courses cyclistes, des articles sur des coureurs professionnels et amateurs, ainsi qu'un nombre incalculable de classements. En fait, DirectVelo centralise l'actualité du cyclisme français. La plupart des courses ne sont pas retransmises à la TV et les journaux ne parlent que peu du cyclisme en dehors du Tour de France, donc il permet aux passionnés de se tenir informés de l'actualité du cyclisme. Ainsi, il est possible de suivre l'évolution des coureurs français depuis plus de 10 ans, des rangs amateurs aux professionnels !


À quoi ressemblent tes journées ?

Lorsque je me rends sur une course, les journées sont intenses, mais intéressantes. Avant le départ, il y a souvent plusieurs interviews à réaliser avec les coureurs. Ensuite, je dois suivre la course en voiture-suiveuse, souvent en immersion avec un directeur-sportif, ce qui me permet d'écrire le direct écrit grâce aux informations de la radio. C'est une belle expérience qui permet de voir la course de l'intérieur. À l'arrivée, ma course à moi commence. Il faut interviewer les principaux acteurs de la journée et écrire des articles. On dit souvent que notre journée à nous commence lorsque celle des coureurs se termine. Pendant plusieurs heures, on écrit des articles pour alimenter le site internet. Le lendemain, il faut recommencer, mais en tant que passionné, on en redemande encore. Le reste du temps, quand je ne suis pas sur la route -ce qui est assez rare-, je peux travailler de chez moi.


Que t'apporte cette expérience de stage ?

Forcément, sur les courses cyclistes, en tant que rédacteur de DirectVelo, on rencontre de nombreuses personnes, que cela soit des coureurs, des directeurs sportifs, des journalistes ou encore des organisateurs. C'est une belle aventure humaine. En terme de réseau, c'est le top ! En complément des cours du Master, cela permet également d'avoir une vision globale du cyclisme et de comprendre l'envers du décor.


Échanges-tu sur ton stage avec tes camarades de promo ?

Un petit peu. J'ai eu la chance que deux de mes camarades m'hébergent quelques jours entre deux déplacements sur des courses, donc on en a donc profité pour faire le point sur nos stages respectifs. Mais on s'est surtout dit qu'il fallait que l'on se dépêche pour le mémoire (sourire).


Et pour l’année prochaine, tu as déjà en tête des idées de stage ? 

Je réfléchis à effectuer le stage du Master 2 au sein d'une équipe cycliste professionnelle. Dans les structures amateurs, les moyens financiers sont limités et la communication souvent quasiment inexistante. Par contre, il n'y a que dix équipes professionnelles en France. Les places sont très chères, donc le réseau jouera un rôle prépondérant !


Comment ton intégration au Master s'est-elle déroulée ?

L'année est passée à vitesse grand V et la Normandie est une belle région. L'ambiance de la promotion est géniale. Tout le monde s'entend bien et c'était très facile de s'intégrer. Plus que des camarades de promotion, j'ai rencontré des amis. Côté scolaire, la transition entre la Licence d'Histoire et le Master Management du Sport n'a pas été difficile, j'ai réussi à m'adapter très rapidement.


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