lundi 14 octobre 2019


Portrait de la promo M1 MDS 2019-2020 (6/20) : Clémentine Schiering





Lieu de naissance : Argentan
Date de naissance : 8 octobre 1998 (le fameux accident du jour de l’an)

Est-ce que tu peux nous décrire ton parcours scolaire ? 
J’ai été scolarisée de la maternelle à la primaire à Argentan. J’ai continué au collège public d’Argentan et après je suis rentrée au lycée Mézeray, un lycée général et technologique toujours à Argentan. J’ai fait une seconde générale et un bac S que j’ai eu avec la mention assez bien, j’ai beaucoup galéré (rires) ! Et après je suis rentrée en STAPS à Caen en L1, j’ai eu la L1 et je suis rentrée en MDS, j’ai fait ma L3 MDS à Caen et je suis rentrée en master à Caen pareil.

Et le dépaysement était pas trop brutal d’Argentan à Caen ?
Nan ça était (rires) ! Ça était parce qu’en fait à Caen j’étais pas plein centre-ville, ça faisait pas trop de bruit, j’étais juste en face de la Colline aux Oiseaux donc voilà.

Et donc tu dis que tu es rentrée en STAPS, est ce que tu as hésité avec d’autres filières ?
Non, en fait j’ai hésité quand j’étais en seconde. Je savais pas ce que je voulais faire. Et du coup j’étais allée voir la conseillère d’orientation qui m’a fait répondre à un questionnaire de 285 questions pour savoir ce que j’aimais. Et en fait ce qui ressortait c’était le sport.

Elles consistaient en quoi ces questions ?
En fait c’est des questions sur tout : « Est-ce que t’aimes cuisiner ? Qu’est-ce que tu aimes regarder à la TV ? Quelles sont tes matières préférées à l’école ? » des trucs comme ça. Et en fait tu te rends compte que moi j’avais les sciences, les animaux et le sport.

La plupart des étudiants choisissent la filière EM en STAPS, pourquoi pas toi ?
Parce qu’en fait, ceux qui font EM ils sont destinés à l’éducation, à être prof d’EPS généralement. Et moi j’avais pas du tout envie d’être prof de sport à l’école parce qu’on se retrouve avec des gens qu’ont pas envie de faire du sport et ça, ça me fatigue. J’avais pas envie d’avoir des sales mioches de 15 ans qui disent « Non j’ai pas envie de faire du sport » j’en veux pas (rires).


Et donc qui dit STAPS dit sportive, peux-tu nous raconter ton parcours sportif ?
Alors quand j’étais plus jeune je faisais de la gym, mes parents m’avaient inscrite à la gym pour développer ma motricité et ensuite à cinq ans en fait, ma grand-mère m’a offert une leçon d’équitation dans le centre équestre à côté de chez moi. Et en fait j’y suis allée avec ma grande sœur et j’ai fait que de l’équitation pendant mon parcours sportif. Donc là j’ai 21 ans, je fais toujours de l’équitation donc voilà ça a duré dans la longueur, j’ai commencé à cinq ans, j’ai commencé mes premières compètes je devais avoir neuf ans. Je les faisais surtout dans le club et puis après on est sorti à l’extérieur. Après j’avais 11 ans quand mes parents m’ont acheté ma jument donc j’ai arrêté de monter en club. En fait c’est mon père qui nous entrainait moi et ma sœur et c’est là que j’ai été faire les championnats de France, toutes les compètes régionales, nationales…

Tu disais que tu faisais de la gym, pourquoi t’as pas essayé de continuer les deux sports? Gym et équitation ?
Parce qu’en fait ma mère, elle voulait pas qu’on fasse trop d’activités sportives parce qu'il y avait l’école aussi et j’étais assez caractérielle, assez speed. Donc ma mère, elle me faisait marcher un petit peu à la carotte on va dire parce que dès que j’avais des mauvaises notes à l’école, elle me disait : « Clémentine, tu n’iras pas faire de poney cette semaine… » (rires). Et du coup ça marchait bien, ça me piquait. Après ma mère quand j’étais plus grande, elle voulait me faire faire d’autres sports mais j’avais pas le temps moi je sais que quand j’étais au lycée, c’était cinq entrainements par semaine à cheval avec la compétition le dimanche donc il y avait clairement pas le temps plus l’école à côté. Après voilà j’ai jamais vraiment fait d’autres sports.

L’équitation se pratique tous les jours ?
Bah en fait j’avais ma jument à moi, on m’avait prêté un poney donc en fait le temps d’entrainer les deux, que chacun ait un entrainement suffisant pour sortir en compétition le week-end donc j’en avais 1. Après voilà les poneys, ça grossit donc faut les faire maigrir donc y a tout un entrainement à mettre en place. En gros quand tu es à cheval c’est le cheval qui est l’athlète et toi t’es juste celui qui l’entraine.

Et t’as concouru à quel niveau ?
Alors en fait à cheval c’est un peu particulier parce que t’as jamais vraiment de niveau. T’as un niveau club poney, après t’as un niveau amateur mais c’est pour les chevaux et après t’as le niveau pro sauf que pour arriver dans les pros y a déjà pas mal de chemin à faire. Et moi je suis restée au niveau club poney. Et du coup bah voilà ça reste un petit niveau mais c’est assez prenant quand même, t’as un résultat à la fin. Après quand j’ai eu 18 ans, si j’avais continué, parce que moi après je suis partie de chez moi donc pour entrainer les chevaux tout ça c’est pas possible, j’aurais fait certainement de l’amateur et là quand tu fais de l’amateur t’es dans les plus grosses épreuves.

Et dans le monde du sport, est ce que tu as des activités dans le bénévolat ?
Oui en fait mon petit frère il fait du VTT, c'est comme ça que j'ai rencontré mon copain et en fait toute ma famille pratique le vélo. Et comme le club de mon petit frère était en train de se perdre parce que le président voulait sortir du club parce qu'il était trop vieux et que personne voulait reprendre la place, comme on faisait pas de stage en L3 je me suis dite que j'allais prendre la place de présidente. Comme ça j’allais faire plein de tâches administratives, rencontrer les sponsors, les élus et au moins j'allais me faire un réseau et une expérience professionnelle en plus. En fait je suis présidente de l'association UCPA Argentan. c' est l' Union Cycliste du Pays Argentan et comme ça je fais plein de trucs en plus.

C'est pas trop prenant ?
Ça va parce qu'en fait, j'ai une bonne secrétaire, de bons vice-président et un bon trésorier. Donc comme ça, ça limite les tâches. Mais après tout ce qui est réunions pour rencontrer les gens, les élus, pour faire les dossiers de subvention on est obligé de passer par là. Donc qu'est-ce que je vais faire dedans ? Bah tout ce qui est recherche de bénévoles pour les manifestations ça je le fais. C'est après pour quand on fait une manifestation, c'est rencontrer les personnes administrativement parlant qui sont responsables d'un territoire… Quand on fait une randonnée VTT dans une forêt à côté d'Argentan, faut que je rencontre la mairesse de ce territoire là pour pouvoir passer dans les chemins. Après c'est aussi rencontrer les gens de l'ONF car c’est eux qui nous donnent accès à la forêt et c'est assez compliqué car ils sont très très écolos.
Guillaume Martin, coureur cycliste et parrain de l'Ornaise 
Après c'est rencontrer le maire de la ville d'Argentan pour montrer qui on est, rencontrer le responsable du service des sports. Après cette année j'ai fait un dossier de sponsoring pour aller chercher tous les sponsors. On était parrain d'une organisation qui s'appelle L’Ornaise. C'était une cycle sportif qui passait dans tout le département de l'Orne et le départ était à Argentan. Et en fait l'association était marraine de l'organisation. Donc en fait, j'étais responsable de tout ce qui était vidéo le jour J donc en fait j'étais sur une moto et j'ai filmé toute la course. Et en amont, comme Guillaume Martin c'était le parrain de l'Ornaise, Guillaume Martin le coureur cycliste qu’on va avoir en conférence le 12 novembre, fallait que j'aille le rencontrer à Flers quand il a fait ses dédicaces de son livre pour lui faire faire une interview sur le petit message qu'il avait à donner aux coureurs car il était pas là le jour J, et faire une petite vidéo rétrospective de son parcours sportif pour présenter le parrain de l'organisation le jour J et puis passer son message auprès des coureurs le jour J et puis faire la vidéo après à la fin.

Au-delà du sport est-ce que tu as d'autres loisirs ? 
Alors j'aime bien regarder des séries. En fait je suis plutôt sportive j'aime bien me bouger, le weekend je suis toujours sur les compètes et tout mais après la semaine ouais j'aime bien regarder des séries, les films aussi je suis assez curieuse de ce côté-là…Et puis les animaux car je fais du cheval et puis chez mes parents il y a plein d'animaux et je sais que le weekend j'adore rentrer car je m'occupe de tout le monde et ça, ça me fait plaisir.

Donc là maintenant on va parler de l'année du M1, du master donc que penses-tu de la promo et des cours depuis le début de l'année ?
Alors la promo c'est beaucoup de gens qu’étaient là l'année dernière en L3. c'est des gens que j'apprécie qui sont sympas après les nouvelles personnes qui sont rentrées sont toutes aussi sympas. Voilà ce sont des gens agréables, on essaie de mettre une bonne ambiance une bonne cohésion et ça c'est cool.
Après les cours, je pense qu'il y a quelques cours qui vont sur le suivi de la L3. Mine de rien ça se ressemble un peu, enfin sociologiquement parlant car pour l'instant surtout ce qu’on a eu c’est un petit peu de la socio quand même. Et puis après ce que j'aime bien surtout quand je vois en marketing ou sur d'autres choses on a plein de projets qui nous sont confiés et je trouve qu'on va au-delà du cours en lui-même et on fait vraiment quelque chose…On prend une expérience en fait car on fait un projet par nous-même et je trouve ça cool.

Et donc comme tu sais il y a un mémoire pour les années M1-M2 tu fais partie de ceux qui en ont déjà fait 1 c'était quoi ton sujet de mémoire l'année dernière ?
C'était la spectacularisation du spectacle sportif avec le cas du cyclo-cross en France. Et j'ai pas trop envie de continuer car c'est un sujet qui était un peu coincé parce qu'en fait il y avait pas beaucoup de lecture dessus et c'était pas évident de sortir quelque chose de pertinent. Mais je sais que je vais travailler dans l'événementiel donc j'ai envie d'avoir à mémoire qui est en rapport avec l’événementiel, peut-être sur le marketing territorial je ne sais pas encore.

Ce serait toujours dans le monde du cyclo-cross ou de l'équitation?
Bah je sais pas en fait je verrai au fur et à mesure. Je veux pas partir d’une idée d’un sport que je connais parce que des fois on s’enferme un peu dedans et c'est ce qui m'est arrivé l'année dernière, j'étais persuadée qu'il se passait quelque chose dans un sport. Alors effectivement il s'est passé quelque chose sur le cyclo-cross mais personne n'avait écrit dessus, personne ne s'y était intéressé donc j'étais un petit peu face à un mur. Personne pouvait m'aider, même mon prof référent il savait pas ce que c'était donc en fait j'étais un peu coincée. Et les gens que j'ai interviewés, avec lesquels je me suis entretenue m'ont confirmé ce que je pensais mais j'avais aucune lecture théorique pour montrer et donc c'était compliqué.

Mais le résultat final était quand même satisfait? C'était quand même correct ?
Oui c'était satisfaisant j'avais quand même réussi à montrer ce que je voulais mais c'était tellement coincé que je me dis que cette année j'ai pas envie de partir sur la base d'un sport ou de quelque chose que je connais. Je préfère partir d’une idée, par exemple moi c'est l'événementiel, je vais trouver quelque chose sur l'événementiel pour enrichir mon CV déjà avant tout. Mais voilà je veux partir sur l'idée de l’événementiel et après je vais regarder les livres autour de l’événementiel une fois que j'aurais trouvé quelque chose sur lequel il y aura de la lecture. En fait j'essaierai de mettre ça en face d'un cas concret, donc dans quel sport je ne sais pas encore… mais je veux pas me focaliser sur un sport précis et partir de ça comme j'ai fait l’année dernière parce que sinon je peux vite me perdre.

Dernière question quel est ton projet professionnel ? 
Alors en fait j'aimerais bien travailler dans l'événementiel mais comme j'ai jamais vraiment fait de stage dedans, j'ai vu que par rapport à ce qu’il y a dans l’associatif, je l'ai fait j'étais pas tout seule dans le projet associatif donc j'ai fait certaines tâches mais j'ai pas tout fait. Et en fait c'est ce que j'aimerais faire, c’est ce qu’il me plait pour l'instant mais en fait je veux faire un stage pour vraiment savoir si c'est ce que je veux faire, pour voir si les responsabilités que l'on donne à un chef de projet événementiel ne sont pas trop lourdes, comment se construit un emploi du temps pour quelqu'un qui est chargé d'événementiel. Et si ça me plaît, si j'y vois pas de contrainte, je pense que je voudrais continuer là-dedans. Après dès mon premier stage je verrai bien s'il y a quelque chose qui me plaît pas et ben peut-être me diriger sur autre chose, je suis pas fermée il y a plein de choses à découvrir dans la communication dans le marketing. Je veux travailler dans l'événementiel mais si c'est pas ça qui me convient alors j'hésiterais pas à aller voir ailleurs. 



J.B

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