Laetitia, quel est ton parcours?
J’ai eu un cursus universitaire jusqu’alors réalisé à l'UFR STAPS de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC). Cependant, je n’étais pas présente physiquement en troisième année de Licence, car j’ai eu la chance d’avoir été acceptée au programme ERASMUS pour intégrer la Leeds Metropolitan University (UK). J’ai passé une autre année à l’étranger en 2014, mais cette fois-ci sans contraintes scolaires, j’ai pris une année sabbatique après mon M1 pour partir en Australie. C’est au retour de l’Australie que j’ai décidé de changer d’université pour ma dernière année de Master et que je suis arrivée à Caen.
Autrement, pour ce qui est du parcours pro, j’ai eu une première expérience de stage en L2 au sein du Comité d’Organisation des Championnats d’Europe d’Athlétisme en salle (POPB). Le stage n’étant pas compris dans le cursus du bachelor anglais, j’ai attendu le M1 pour ma seconde expérience dans l’évènementiel sportif. J’ai alors fais partie, pendant six mois, du Comité d’Organisation des Championnats du Monde d’Athlétisme Paralympiques (Lyon).
Mon projet pro, c’est d’intégrer des structures organisatrices de grands événements sportifs et d’être confrontée à des problématiques relatives à la logistique etc. A long terme : intégrer une grande instance sportive, mais on en est encore loin, aujourd’hui !
Et tu es allée en Australie pour ton stage…
J’ai fait mon stage de M2 au sein d’une agence créatrice et organisatrice d’événements sportifs. Il s’agit de QSM Sports situé à Brisbane (AUS). L’agence organise essentiellement des épreuves cyclistes et de triathlons. Durant mon séjour, nous travaillions sur Byron Bay Triathlon et Battle On The Border, une épreuve cycliste s’étalant sur trois jours, avec entre autres des catégories élites dont les performances étaient retransmises par Fox Sports et 9.
Je suis restée dans la structure trois mois, car le stage était non rémunéré et qu’il représentait un effort financier très conséquent. Mes missions étaient essentiellement tournées vers la communication et le marketing. Ce qui n’est pas mon domaine de prédilection, mais qui pour le coup m’a énormément appris.
Comment cela s’est-il passé ?
Comment cela s’est-il passé ?
Cela c’est très bien passé. Je suis très contente de mon stage. Cependant je dois avouer que ce n’était pas évident tous les jours. Cela essentiellement due à la langue et bien évidemment lié aux pressions financières et de temps qui émanent de l’organisation. Je me débrouille plutôt bien en anglais, mais l’anglais dans le cadre professionnel, de la rentabilité, de l’efficacité : c’est une autre dimension. Je n’avais jamais connu ça auparavant.
Mon tuteur de stage m’a proposé de revenir en Septembre, pour un poste à petite rémunération. Donc j’étais très euphorique sur le coup. Cependant, je pense décliner si je trouve une opportunité qui convient mieux à mes aspirations, mais toujours à l’étranger.
Comment t'es tu acclimatée à ta nouvelle ville?
Je me suis acclimatée très vite. La plage, les 25 degrés ambiant (en hiver !) et les explorations la plupart des weekends y contribuaient beaucoup. Le pays est fort sympathique, la population très active. Les expériences à l’étranger, c’est le top. On s’acclimate forcément si on est ouvert. J’encourage vraiment tous les étudiants qui hésitent à se lancer à l’étranger de le faire.
Échanges-tu sur ton stage avec tes camarades de promo?
Oui. Nous échangeons pas mal avec certains. J’en ai même déjà revu, car je suis rentrée en France il y a un mois. C’est le côté sympa, de se voir en dehors du contexte étudiant et de celui de quasi-professionnel. On se voit tous un peu changer et évoluer.
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