Pauline Gassama
Étudiante en M1 Management du Sport STAPS à Caen
Originaire d’Évreux
|
Peux-tu te présenter rapidement
sur ton parcours scolaire depuis le bac ?
J'ai 22ans, j'ai
fait un Bac ES. Je suis arrivée à Caen en 2011, pour faire STAPS
car je voulais être prof d'EPS. J'ai fait que le 1er semestre parce
qu'après j'ai été prise dans un projet « Horizon Londres
2012 » pour faire du journalisme pour aller aux JO. Du coup
j'ai arrêté STAPS, j'ai repris l'année d'après en première
année. Ma première année était difficile et j'ai eu ma licence
Entraînement sportif au bout de 4ans.
Pourquoi as-tu changé de voie en
passant de ta Licence "Entraînement sportif" au "Master Management du
sport" ?
J'ai changé de
voie parce que je ne voulais pas faire que de la préparation
physique. Je continue car à côté j'ai une double formation :
le diplôme universitaire européen en prépa physique. Il
est plus professionnalisant qu'un master Entraînement sportif car je
suis entourée de gens qui sont dans le métier depuis longtemps. Je
voulais faire plus de terrain que de théorie, que l'on a beaucoup
approfondi en licence STAPS d'ailleurs. Et du coup je voulais avoir
d'autres compétences sur mon CV pour pouvoir intégrer une structure
où je peux faire les deux : de la prépa physique et du
management.
Et puis, les
cours sur les associations et les institutions m'aident vraiment.
Même si on avait vu un peu ça en filière Entraînement Sportif. Ce
qui est nouveau pour moi c'est tout ce qui est marketing et économie
du sport.
"C'est grâce aux réseaux sociaux que j'ai connu le master Management du Sport"
Et pourquoi es-tu venue faire ton
master à Caen ?
Comme l'année
dernière mon stage de L3 s'est très bien passé à l'Ovalie Caennaise , ils m'ont gardé cette année et je voulais
absolument garder le poste. A la base, je voulais faire le master de
Rouen parce que je viens de Haute Normandie. Mais je me suis dit que
vu la réputation du master d'ici, pourquoi pas le tenter.
Comment tu l'as connu ?
D'une, parce que
j'étais ici. Et après oui j'ai suivi sur les réseaux sociaux ce
qu'il se passait. Comme j'avais un doute sur le fait de passer
directement d'entraînement sportif à management, j'ai regardé un
peu ce qu'il se faisait et de quoi ça parlait. Ensuite j'ai vu
directement avec Boris Helleu si c'était possible et il m'a dit oui donc je me suis lancée.
Tu te projettes sur le M2 aussi du
coup ?
Oui,
j'aimerais bien l'intégré après on verra, je vais quand même
retenter la fac de Rouen. Mais je pense que si je ne suis ni prise à
Caen ou à Rouen, j'arrêterai au Bac +4.
Concernant tes activités
extra-scolaires, qu'est ce que tu aimes faire en dehors ?
C'est surtout
accès sur le sport. L'athlétisme c'est mon sport principal. Ça
fait plus de 15 ans que j'en fais en club après je n'ai plus trop le
temps de m'entraîner à un bon niveau donc ça reste du loisir.
Quand le club a besoin de moi, il m'appelle. Je fais du 800m et
maintenant un peu plus de 400m. Et d'ailleurs l'athlé ça donne une
bonne base en prépa physique sur tout ce qui est connaissances et
pratique aussi. Et moi j'arrive à le transmettre dans les autres
sports.
Après je suis
fan de foot, je suis le rugby maintenant, surtout le rugby féminin.
Je fais aussi du tennis à côté. Je travaille dans un parc
accrobranches à Évreux donc j'aime tout ce qui est en rapport avec
la nature.
Dans quel domaine souhaites-tu te
professionnaliser plus tard ?
Je vise plus les
clubs pros après peu importe le sport. Mais plus avec les jeunes,
dans un centre de formation par exemple ou les pôles.
Là par exemple
j'ai été prise au centre de formation du Stade Malherbe pour mon stage de M1. Et après on verra sur le
long terme si je peux intégrer la partie préparation physique mais
dans ce type de structure ça serait parfait pour moi.
Et j'ai aussi
trouver mon idée de mémoire pour cette année : Les limites du
double-projet chez les jeunes footballeurs. Du coup je prend
l'exemple du centre de formation du Stade Malherbe, ceux qui y sont
et ceux qui y sont passés.
Toi qui est d’Évreux, qu'est-ce
que tu penses de la ville de Caen au niveau vie universitaire ?
Moi à la base
je dépends de Rouen, et je ne voulais pas aller là bas car c'est un peu
trop près de chez moi et je voulais m'éloigner un petit peu. Je ne
regrette pas mon choix, je trouve que c'est une bonne ville
étudiante. Ça bouge pas mal, j'aime bien ; même si quand les
cours sont finis, je trouve que Caen c'est un peu mort.
Et au niveau sportif ?
J'aime bien au
niveau sportif parce qu'il y a de tout et à un assez bon niveau. Si
le week-end on veut aller voir quelque chose, il y a toujours quelque
chose à voir.
Pour finir, aurais-tu une anecdote
à faire passer à la promo ?
Un truc qui m'a
marqué : c'est l'évolution de l'équipe universitaire de foot
féminin. Car moi j'ai commencé le foot par là. Je me rappelle que
le premier match à Brest c'était pas du tout ça. Et de voir
l'évolution de l'équipe qui a été aux championnats d'Europe en
Croatie cet été, ça fait plaisir. J'espère qu'en rugby féminin
ça sera pareil car je fais partie de l'équipe universitaire de
rugby depuis l'année dernière, on m'a « obligé à tester ».
L’Équipe Universitaire de Caen en 2016, aux championnats d'Europe à Zagreb. |
Rédigé par Léa Quinio
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire