dimanche 24 janvier 2016

Projet M1 Marketing : les trophées du sport bas-normand

Pour les deuxième année de suite un groupe d'étudiants du M1 MDS a mené à bien les Trophées Du Sport Bas-Normand. En collaboration avec Tendance Ouest, Sport à Caen et Myths, ils ont identifié les dossiers prometteurs, rassemblé un jury et assuré la promotion du palmarès. Retour sur ce projet.



Pouvez-vous expliquer en quelques mots quel était votre projet marketing? 

Notre projet marketing était le Trophée des Sports Bas-Normands. Ce trophée récompense les sportifs bas normands de l’année. Cela passe par les villes les plus investies sportivement, les sportifs 2.0, les grands évènements, les stratégies de communication, les meilleures équipes, les meilleurs espoirs et les meilleurs sportifs de l’année. Chaque catégorie est récompensée. Le meilleur sportif et la meilleure sportive sont soumis au vote des internautes sur le site de Tendance Ouest. Les autres catégories sont élues par un jury. Ce dernier est constitué d'Aline Chatel, Yanick Mignot et Sylvain Letouzé et notre groupe de Master Management Du Sport. Il a fallu établir un plan et une stratégie de communication pour cet événement. Sport à Caen diffuse également des interviews effectuées auprès des sportifs nommés dans la catégorie espoirs. 

Une photo publiée par StapsCAENmds (@stapscaenmds) le



Comment vous êtes-vous organisés pour travailler ensemble? 

Nous étions un groupe de 8. Les tâches se sont réparties assez facilement. Chacun a pris une catégorie et a effectué des recherches pour ensuite les proposer au jury. Un débat s’est alors engagé pour déterminer les nominés de chaque catégorie. Chacun s’est investi, les infos étant récoltés rapidement, un retroplanning a également été mis en place.

Qu'est-ce qui vous a particulièrement plu dans ces travaux? 


S’informer sur les athlètes de la région pour mieux connaître les forces sportives de notre territoire. Ce travail est le cadre idéal pour utiliser nos connaissances de managers, mettre au point des stratégies de communication et d’organisation. Mais aussi le côté professionnel, on attend un résultat de notre part. Ce travail n'a pas été effectué juste pour avoir une note à la fin mais pour voir et participer au déroulement d'un projet. Pour ceux qui se destinent à l'événementiel c'était un petit aperçu de ce qu'est la gestion de projet (respect d'un retroplanning, d'exigences de la part du commanditaire, faire preuve d'initiative et être force de proposition pour faire évoluer l'événement). Il y a aussi le fait de pouvoir côtoyer un jury de professionnels et donc d’étendre notre réseau. 

Avez-vous eu l'occasion d'échanger avec vos commanditaires?

Une réunion a eu lieu avec Aline Chatel, journaliste à sportàcaen et Yanick Mignot. Une réunion très agréable, qui nous a permis de sortir les nominés, de pouvoir échanger des informations. Leur expertise professionnelle a beaucoup apporté au projet. Sylvain Letouzé nous a donné de nombreuses propositions concernant les nominés. On a eu l'occasion de rencontrer Sylvain, qui est animateur radio pour Tendance Ouest dans « ma rubrique sport », ainsi que Aline Châtel qui gère et alimente le site sport@caen et Yannick Mignot qui a créé le logo des TSBN.



Qu'est-ce que cela vous a apporté? 

Des points de vue différents, des informations et surtout une grande rigueur professionnelle. Un peu de déception de ne pas pouvoir aller jusqu'au bout en organisant une cérémonie de remise et avoir un vrai trophée à remettre aux lauréats. Mais aussi une occasion de travailler avec des professionnels et de mener à bien un projet de A à Z.

Qu'est-ce que vous avez appris ou mis en application? 

Les recherches sur des sportifs ou des évènements dans notre région ne sont pas toujours évidentes. Certains sportifs ou évènements ont un beau palmarès mais il est difficile d'avoir des informations sur eux. Il est important de faire fonctionner son réseau. Cette première partie de projet nous a donc permis de mettre en exergue nos qualités relationnelle, organisationnelle et managériale. Nous allons désormais rentrer dans une période durant laquelle il faudra communiquer, via les réseaux sociaux, créer du contenu sur l'événement. Un tout autre aspect de ce projet qui va nous permettre d'appliquer nos connaissances en marketing et en communication. 
Cela nous a aussi permis d’avoir une meilleure connaissance du paysage sportif bas normands et des acteurs du sport. Nous avons pu mesurer l'importance de notre réseau professionnel et la rigueur qu'un tel projet nécessite. Nous avons également choisi un fonctionnement collaboratif, sans leader désigné et donc réussi à structurer le groupe pour atteindre nos objectifs.


Avez-vous une anecdote ou quelque chose dont vous êtes particulièrement fier? 

Mr Helleu raffole des chouquettes, on a failli sélectionner un sportif parce qu’il avait un nom digne d’une Bande Dessinée et nous sommes tous d’accord pour dire qu’il faudrait plus souvent nettoyer le filtre de la cafetière. 

lundi 18 janvier 2016

Projet M1 Marketing : l'UX au Stade Malherbe Caen




Nous poursuivons le cycle de billets consacrés aux projet marketing des étudiants de première année de master. Aujourd'hui, le groupe qui a travaillé pour le Stade Malherbe Caen sur une problématique liée à l'expérience utilisateur. 


Pouvez-vous expliquer en quelques mots quel était votre projet marketing?

Notre projet marketing s’est fait avec pour interlocuteur le Stade Malherbe de Caen (SMC). C’est un projet de marketing expérientiel. Pour faire simple, le SMC vient d’ouvrir depuis peu une nouvelle loge en partenariat avec Orange. Il faut alors trouver des idées pour développer cet espace, il faut donner envie aux gens de venir au stade mais surtout de venir dans le salon connecté Orange pour vivre une expérience différente.



Comment vous êtes vous organisés pour travailler ensemble?

Le SMC avait plusieurs demandes nous avons donc formé des groupes en fonction des différentes demandes pour avancer tout en même temps. Un groupe s’est chargé de faire un benchmark (c'est-à-dire un état des lieux dans les autres salons connectés que ce soit en France ou en Europe pour s’inspirer de ce qui a déjà pu être fait ailleurs). Un autre s’est chargé de faire une proposition concrète pour un soir de match dans le salon (proposer des animations, des jeux, des choses qui sortent de l’ordinaire et qui permettent de faire passer aux supporteurs une bonne soirée et surtout qui donnent envie de revenir). Enfin, le dernier groupe a réalisé un questionnaire d’hospitalité pour les supporteurs en loge, ces questionnaires seront appliqués dans les semaines à venir dans le stade pour pouvoir permettre au SMC d’ajuster ses propositions pour coller au plus près aux envies et aux besoins des supporteurs.

Qu'est-ce qui vous a particulièrement plu dans ces travaux? 

L’avantage de ce type de projet est de travailler pour une bonne raison, on sort du cadre théorique de l’université, on travaille avec des professionnels qui attendent de nous quelque chose de sérieux, de concret. Ce projet nous a permit également de voir « l’envers du décor » au stade malherbe, de rencontrer le staff, le travail réalisé en amont de chaque matchs. En effet, en tant que supporters nous avions une connaissance du stade malherbe exclusivement sportive et ce fut constructif d’avoir une vision différente du stade. 


Avez-vous eu l'occasion d'échanger avec vos commanditaires? 

Les échanges avec nos commanditaires ont été nombreux. Dès le début du projet nous avons été invités par Pierre Cormier (Directeur commercial du SMC) lors du match contre l’AS Saint Etienne. C’est lors de cette rencontre que nous avons visité le salon connecté pour la première fois, cette visite est primordiale pour se rendre compte de l’ampleur de la tache à accomplir. 
Le binôme responsable du questionnaire a pu rencontrer une seconde fois Pierre Cormier au centre de formation du SMC pour bien comprendre ses attentes par rapport au questionnaire hospitalité qui était à réaliser. Ce rendez-vous était indispensable pour répondre à la demande.
D’autres rendez vous ont été fixé notamment avec Perchey Vinciane responsable boutique du SMC et Antoine Finel. 

Qu'est ce que cela vous a apporté? 

La collaboration avec nos commanditaires nous a permis de mener à bien notre projet, de fixer nos objectifs et d'en ressortir des idées concrètes et pertinentes. Nous avons dû apprendre à travailler en équipe, en se répartissant au mieux les tâches à accomplir. Ce travail nous a apporté diverses compétences, surtout dans le contexte de la gestion d'un projet, mais également des capacités de traitement et de compréhension des informations. Nous avons également du faire appel à des prises de décisions tout en faisant preuve de créativité et d'innovation en termes d'activités connectées. 


Qu'est ce que vous avez appris ou mis en application? 

Nous avons appris de ce travail qu'il n'est jamais simple d'utiliser des objets connectés. Il faut sans cesse trouver des idées, innover pour intéresser les clients, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Cependant, nous avons appris à travailler d'une manière stratégique et innovante, prenant en compte les suggestions des premiers clients de la loge connectée pour nous améliorer, ainsi qu'en proposant des activités se différenciant des activités habituelles de toutes les loges "vip" des stades de Football. Cette loge se devait d'être unique et de proposer des activités inédites, nous avons alors fait le maximum pour la rendre différente et attirer un maximum de clients.